Jour 9 : ah les gateaux !

Séance bain chaud en plein air pour assister au lever du soleil : magique.
Je devais initialement retourner dans la chambre, mais finalement je rejoins le hall pour m’avachir dans un canapé, profiter du feu et du spectacle des oiseaux et martres, lesquelles s’avèreront ne pas être seulement les 2 aperçues la veille au soir, mais en fait 6 !
Trois – oserai-je dire « autres » ? – photographes occidentaux sont là également et, pour une fois, Nikon l’emporte sur Canon.

Tout comme lorsque j’avais regardé le reportage de Vincent Munier sur le loup d’Abyssinie, je reste à nouveau subjugué par la cadence en rafale du D4.
Le 200-400 semble avoir beaucoup de succès auprès de l’animalier nikoniste en goguette, mais il faut reconnaitre que son poids et sa polyvalence jouent pour lui : dur dur d’utiliser le 400 à main levée 🙂
Heureusement, la proximité des sujets fait qu’on pourrait même obtenir quelque chose de sympathique au 50, ce que j’ai tenté hier soir : point besoin de toujours tirer le portrait de la bête pleine pastille, il est aussi sympa d’avoir quelque chose de cadré moins serré et montrer aussi l’environnement.
Bon, assez parlé chiffon.

Deux pygargues à queue blanche montrent le bout de leur bec, perchés au sommet d’un arbre, pile en face de la chambre : séance mitraille.

Mymy participe à un atelier de fabrication de mochi : petits gâteaux de pâte de riz, fourrés à la pâte de azuki, le petit haricot rouge sucré.
Vient ensuite le petit déjeuner… extraordinaire, tant en variété que saveur.

Nous profitons au maximum du ryokan, tant l’endroit est magnifique.

Départ à 10h donc, en direction du nord est et la ville de Rausu : le temps est magnifique.
Pause en route pour admirer la vue depuis un promontoire : les chaines de montagnes, pourtant toutes sous les 2000 mètres, se détachent tellement des plaines alentours qu’on les croirait bien plus hautes.

Nous longeons la côte est de la péninsule de Shiretoko et, de ce côté-là, la mer n’est pas gelée : la banquise est plutôt proche du large, bien que visible depuis la côte.
On aperçoit régulièrement dans les arbres des pygargues à queue blanche (sans compter les corbeaux).
Nous arrivons à l’hôtel, déposons les bagages, et partons pour aller confirmer notre participation du lendemain à une excursion en bateau pour aller observer les pygargues de steller pêcher et manger sur la banquise.
Avec nos deux mots de japonais et le concours d’un client japonais anglophone, nous menons à bien notre mission.
Retour dans la petite ville de Rausu, équivalent côte est de Utoro, pour acheter de quoi grignoter dans un supermarché, puis passage à la poste pour acheter des timbres.

Visite à l’office du tourisme, où nous trouvons un excellent anglophone : demain nous ferons une nouvelle ballade en raquettes pour aller voir un geyser.

Retour à l’hôtel enfin pour la traditionnelle séance lessive, repos, dîner, dodo.


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