Samedi 9 : Akihabara, Ochanomizu
Petite journée au programme aujourd’hui : décollage tardif, shopping à Akihabara, puis passage éclair à Ochanomizu pour une vue classique de Tokyo et un coucou à Confucius.
Nous sortons des sentiers battus pour rejoindre la gare : comme nous prenons cette fois la ligne Yamanote (ligne circulaire) dans le sens contraire de d’habitude, nous préférons prendre le train une gare plus prêt sur le parcours et ainsi déambuler dans le quartier à l’Est de la maison, très résidentiel et très typique, avec sa succession de maisons grandes, petites, neuves, antédiluviennes, riches, pauvres, entretenues ou à la limite de l’abandon.
Nous descendons à Akihabara (秋葉原), aussi appelée Akiba, et surnommée « electric city » : c’est historiquement le quartier des commerces d’électronique, même s’il l’est de moins en moins, au profit de toutes les marchandises de la culture manga.
Séance lèche-vitrines et shopping donc : la variété et le choix sont impressionnants, à des années-lumière de ce que l’on peut trouver en occident. Je trouve d’ailleurs une très belle figurine d’Iron Man pour notre babichou, dont c’est le super héros préféré.
Déjeuner dans un sushi bar, le premier du séjour, puis en route pour Ochanomizu, station suivante donc à pieds, sauf qu’une petite péripétie de compas électronique nous fait prendre le chemin des écoliers 🙂
Ochanomizu (御茶ノ水 : littéralement « eau pour le thé ») peut attirer du monde pour des raisons bien diverses : magasins de sport – notamment snowboard – ou magasins de guitares, église orthodoxe – au milieu de gratte-ciel – ou temple avec une statue de Confucius, ainsi qu’un pont sur la fameuse rivière d’où était tirée l’eau pour le thé, avec une vue assez typique (gratte-ciel, vieilles maisons le long de la rivière, rivière, voies de chemins de fer qui se croisent et au fond pont en arc et gratte-ciel d’Akihabara) que l’on retrouve très souvent dans les livres sur Tokyo.
Nous terminons avec le temple comportant une statue de Confucius, de justesse avant sa fermeture.
Sur le chemin du retour, nous descendons avant la gare de destination, pour découvrir un peu, comme à l’aller, le quartier en dehors des grands axes.
Arrêt dans un supermarché, où je trouve de la baleine (くじら) : chouette je vais pouvoir en manger à nouveau et faire goûter aux deux autres volontaires.
Pour anticiper une éventuelle levée de bouclier : « baleine » est un terme extrêmement générique, qui regroupe au moins une vingtaine d’espèces et dont une demie-douzaine sont considérées menacées.
Certes le Japon blablabla moratoire blablabla, mais le paradoxe est qu’on en trouve extrêmement peu sur les étals et que la consommation, autrefois largement répandue y compris dans les cantines scolaires, s’est aujourd’hui raréfiée, probablement parce que c’est devenu un met onéreux.
Demain : selon la forme, bateau bus du Nord au Sud sur la rivière Sumida, ou contemplation de la feuille d’érable dans le parc Rikugien.