Départ de Saroma, pour le lac tout proche d’Abashiri, qui jouxte la ville du même nom.
La journée se veut culturelle, avec visite des musées de la biodiversité de la mer d’Okhotsk et des peuplades du grand nord : c’est très intéressant, d’autant plus que l’ensemble des peuplades du globe en contact avec la banquise sont détaillées et comparées.
S’y retrouvent donc également les Aïnous, peuplade autochtone de Hokkaido et jusqu’il y a malheureusement encore peu relativement mal considérée.
Aujourd’hui la culture Aïnou est, enfin, considérée comme partie intégrante de l’histoire du Japon.
L’hôtel de l’étape se trouve juste au bord du lac Abashiri, lui aussi tout gelé.
Particularité de la chambre : s’y trouve une corde d’évacuation (sic !) alors que nous sommes au 7ème étage.
Du balcon, j’aperçois un semblant de bout de mare non gelée, au bord de laquelle se trouve un pygargue de steller : hop hop hop, on rassemble le matériel et on descend pour une billebaude qui va nous permettre de ne pas en photographier un, mais trois : deux au bord de la mare et un faisant le guet dans un arbre alentour.
Une butte de neige nous abrite de leurs regards, les bruits de déclenchements les faisant regarder de tous les côtés, nous offrant tous leurs profils.
Dîner copieux à l’hôtel : nous n’arrivons même pas au dessert, et encore restait-il déjà avant celui-ci la soupe miso… mais nous sommes à la fois rassasiés et fatigués.
Jour 5 : les portes du pénitencier
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