La fin du voyage approche : en fonction du temps et de la fatigue, il faut alors faire des choix.
On se décide pour Onomichi, alors que la pluie tombe averse, pour sans doute se limiter à ses temple et parc au sommet d’une colline, de laquelle on est censé avoir un vue sympathique.
Accessoirement il y a aussi un glacier et un restaurant de grillade réputés.
Nous comptions déjeuner dans ce restaurant, puis emprunter le téléphérique qui mène au sommet de la colline, et terminer par le glacier : nous traçons sous la pluie, pour trouver que le restaurant n’ouvre qu’à partir de 17h… hop on improvise un déjeuner via le rayon traiteur d’un supermarché voisin.
Pour la petite histoire, je crois que c’est la dernière fois que je prends des croquettes (purée de quelque chose dans une gangue de chapelure) : autant à Nara c’était passé sans problème, autant là ça a été plus dur, question de qualité ou de disposition du moment ?
En route pour la colline via son téléphérique, sur lequel je m’étendrai sans doute plus tard.
La vue de là-haut sur cette ville portuaire de la mer intérieure connue pour ses chantiers navals est intéressante, mais malheureusement un peu embrumée par le temps.
Le temple au sommet l’est tout autant (intéressant, pas embrumé), même si le chemin indiqué comme étant sans marche sur le plan se révèle en étant truffé, sans compter de nouvelles montées ultra raides, à chaque fois plus difficiles.
Descente en téléphérique, à nouveau plus impressionnante que la montée, qui ravit le Babichou.
Comme il est encore un peu tôt pour le restaurant, nous gagnons le glacier, via une arcade commerciale typique du pays, et qui a le mérite de nous abriter de la pluie.
Le glacier ne propose qu’un parfum : vanille.
Mais il le propose sous des formes un peu différentes, ce qui laisse tout de même le choix entre trois « plats ».
Et puis c’est vraiment super bon, effectivement ça valait le coup.
Après ce moment de repos, direction le restaurant de grillade, dont le chef arbore avec fierté au comptoir d’accueil les moult prix internationaux qu’il a remportés.
Effectivement on sait le restaurant qui se veut un cran dessus, en terme d’accueil comme de service, bien que les prix restent très corrects.
La viande en tous cas est vraiment bonne, nous nous régalons.
Retour à la gare, il fait bien nuit et il pleut toujours : au revoir Onomichi, peut-être sous le soleil 🙂