Jour 18 : jour de chine, le meilleur parent-enfant, un dîner à Tokyo
Le programme du jour : dîner à Tokyo avec Hitomi, collègue de Myriam, et son mari Canadien Keith.
Auparavant, nous avons prévu d’aller chiner dans l’arcade Yokohamabashi :
C’est une arcade de quartier, à l’ancienne, comme nous en avons trouvé dans toute grande ville, mais le charme est chaque fois le même, mélange de désuet et d’improbable.
Nous trouvons néanmoins de magnifiques tissus pas chers.
Il commence à faire drôlement faim et nous ne trouvons rien qui soit ouvert ou qui nous convienne… Jusqu’à ce que, merci la technologie, nous trouvions un restaurant censé servir des soba :
Nous sommes servis par une grand-mère qui n’est sans doute guère plus âgée que le restaurant lui-même.
Initialement partis sur des soba, nous nous replions tous les trois sur un oyakodon (親子丼 – « parent et enfant » : mélange de poulet et d’œuf) qui s’avérera être le meilleur qu’on a jamais mangé, complété à merveille par une bouteille de Yebisu (toujours un gage de qualité de l’établissement selon moi, car autrement meilleure que les sempiternelles Asahi et Kirin).
Pour compléter l’ambiance, un poste de radio diffuse la retransmission d’un match de baseball.
Après ce merveilleux repas, nous continuons dans la rue commerçante un peu au nord de la station Bandobashi : deux jeunes rebelles mal fagotés expriment leur rébellion en trainant leurs guêtres en musique. La racaille est de sortie ! 😀
Nous trouvons un magasin de poterie :
Nous y faisons de belles affaires et trouvons, enfin, notre cochon à faire brûler de l’anti-moustique !
Nous repassons par la maison déposer nos achats et nous rafraichir, puis prenons le train direction Shinagawa, plus exactement la gare de Nishi-Ōi, pour une excellente soirée, dans un quartier résidentiel à taille humaine comme il en existe beaucoup à Tokyo, en marge des artères bordées de gratte-ciel.