Jeudi 9 juin : valises faites, maison rangée et ménage fait, nous quittons Kyoto pour rejoindre Kurashiki, petite ville du Chugoku, province à l’ouest du Kansai.
Enfin à l’ouest mais également au sud.
Avant de quitter la maison, j’ai « agrandi » les chaussures du Babichou, devenues trop courtes, en les ouvrant façon sandales : le résultat n’est pas mal du tout et au moins ça lui permet de marcher sans avoir les orteils comprimés.
Les températures restant clémentes, qu’il pleuve ou pas, il n’aura de toutes façons pas froid, et puis a priori ça ne devait être que temporaire, le temps de trouver de nouvelles chaussures.
A la gare de Kyoto, en attendant le shinkansen qui doit nous mener à Okayama, où nous prendrons une ligne locale pour rejoindre Kurashiki, nous allons au grand magasin Isetan… misère : la moindre paire de chaussures quelconques est à 60€…
Nous mettons volontiers davantage dans une paire de qualité pour adulte, mais pas dans une paire ordinaire de pointure 23 destinée à être trop petites avant d’être usées : les sandales custom vont faire encore un peu de temps, on devrait bien trouver quelque chose plus tard.
Le trajet vers Kurashiki est assez rapide et plutôt facile, malgré armes et bagages.
L’hôtel est bien à 5 minutes de la gare (à vide) et présente plutôt bien, d’autant plus que nous restons dans le ton avec une chambre de style japonais : tatamis au sol et futons pour dormir. Le Babichou a par contre le droit à un lit bébé, ce qui est une bonne chose pour lui faire retrouver un sommeil plus naturel et un coucher plus simple et rapide que le sempiternel cirque zouave des 18 nuits passées (déjà 18 nuits de passées…).
Super point positif de l’hôtel : la salle de bain est top, cerise sur le gâteau pour des jambes et des pieds déjà bien entamés.
Mine de rien : je pèse 90kg, j’ajoute 10kg de sac à dos – ce qui dépasse vraisemblablement largement la limite pour laquelle mes genoux sont conçus – et si on ajoute enfin la poussette chargée à environ 30kg – plus de 10 pour la poussette, 12 pour le Babichou, plus le paquetage qu’elle porte en permanence – je crois que j’aurai fourni pas mal d’effort pendant ce séjour 🙂
Le restant de la journée est consacré au repos, les deux jours suivants promettant d’être fatigants.
Fatigue aussi pour le Babichou : j’écourte le restau du soir pour aller le coucher – il était infernal – et ma foi à peine sorti du restau, il redevenait calme, pour ne pas protester une fois dans son lit et s’endormir très vite, après seulement quelques minutes de baseball à la télé (c’est pratique pour ça le baseball, et il y en a quasiment à toute heure).
Demain : Miyajima, petite île de la mer intérieure du côté de Hiroshima, où nous restons une nuit en ryokan, à la fois parce qu’il faut deux journées pour bien profiter de l’île et aussi pour fêter l’anniversaire de Mymy dans un cadre sympathique.