Aujourd’hui, nous allons visiter le jardin Sankeien : à nouveau, c’est un jardin commandé par un riche marchand. Quasi détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, il a été reconstruit à la quasi identique.
A l’heure actuelle, il a la particularité d’être calé contre une autoroute qui le sépare d’une raffinerie de pétrole, ce qui ne s’entend pas, ne se sent pas et ne se voit quasiment pas.
Pour rejoindre le jardin depuis la maison, deux options : par le centre ville de Yokohama, ou par la banlieue. Dans les deux cas, le jardin étant vraiment excentré, le train ne nous laissera pas à côté, alors autant y aller par la banlieue, puisque nous sommes déjà passés maintes fois par le centre ville.
Une station de métro, une station de train, passage par un supermarché pour se désaltérer, petite marche entre deux gares pour rejoindre une autre ligne, une station de train pour rejoindre notre gare finale.
Sur cette dernière portion ferrée, nous longeons une piscine municipale, où l’on pourrait croire que la quasi entièreté de la population s’est donné rendez-vous pour un grand pot-au-feu 🙂
Il faut maintenant trouver un restau : pas simple… nous faisons le (grand) tour du pâté de maison et les établissements qui nous intéressent n’ouvrent que le soir…
Nous nous rabattons sur un restaurant de soba qui a la particularité de fonctionner avec une machine à tickets : un plat pour chaque touche, une touche pour chaque plat, on insère en liquide la somme indiquée et on obtient un ticket que l’on donne au comptoir.
Ce n’est pas la première fois que nous en voyons – le plus proche restaurant du château de Himeji en est pourvu – mais je ne sais toujours pas quel est l’intérêt, si ce n’est de ne pas avoir à gérer de caisse.
Le restaurant ne paie pas de mine, perdu dans un arrondissement perdu de la banlieue de Yokohama, mais pourtant on y trouve au fond de la salle du matériel insolite :
Accuphase, Pioneer Exclusive : joli !
Nous avions déjà vu du beau matériel hifi (McIntosh, Denon, etc.) dans des hôtels sur Hokkaido, mais jamais encore dans un restaurant perdu : c’est chose faite.
Le repas est excellent, d’autant plus que bienvenu.
Pour aller au jardin, nous avons le choix entre marcher et prendre un taxi : étant donnée la chaleur et le coût du taxi, nous prenons un taxi.
En voiture Simone !
Il y a 10 ans, c’était la galère pour payer par carte, à peu près partout : aujourd’hui la carte amex est prise quasiment partout, merci les JO !
Nous arrivons au jardin et nous ne regrettons pas d’être venus : c’est magnifique !
Je pourrais même y revenir passer la journée avec un téléobjectif et prendre en photo les libellules de toutes sortes qui s’y trouvent.
Il y a même un petit rally pour Babichou, qui consiste à trouver différents tampons à tamponner sur un papier prévu à cet effet et à remettre en échange d’un badge.
A l’instar du musée en plein air Nihon Minkaen de Kawasaki, le jardin montre plusieurs bâtisses d’importance historique et venant de différents endroits du Japon.
En arrivant, plusieurs taxis attendaient à une station prévue à cet effet.
Mais au moment de partir : aucun…
Au moment même où un des gardiens nous indique que nous en trouverons un facilement sur l’artère principale la plus proche, à 10 minutes de marche, en arrive justement un !
Nous rentrons tranquillement à la maison, bien contents de notre journée.