Jour 12 : the long and winding road

Journée transfert aujourd’hui, avec la traversée de Hokkaido d’Est en Ouest, de Mashu à Sapporo.
Ce n’est pas un long trajet, 350 km, mais à 60km/h de moyenne ça fait long.
On profite des paysages tout de même : agraire et bovin d’abord, puis montagnard avec la traversée dans sa partie sud du parc national du Daisetsuzan, puis agraire et rizicole, avant de devenir péri-urbain et urbain, Sapporo étant la 5ème ville du Japon en terme de population.

Le temps est superbe jusqu’aux montagnes, puis pluvieux par la suite : aucune importance, et puis ça lave un peu la voiture.

Le matin nous croisons un convoi militaire d’une bonne trentaine de véhicules : jeeps, camions et transports de troupes blindés, ça sent les manoeuvres.
Pause dans une «road station» : à nouveau une dizaine de transports blindés stationnés, ça sent les grandes manoeuvres 🙂
Rappel : depuis la fin de deuxième guerre mondiale, l’armée japonaise est constitutionnellement une armée de défense du territoire.

Déjeuner pique-nique sur un banc dans une petite ville (de caserne, justement) dont je ne retrouve pas le nom 🙁
Sieste d’un quart d’heure montre en main dans la montagne (je n’ai jamais autant récupéré en si peu de temps : ça doit être ça la vraie sieste).

Arrivée à Sapporo : le traffic devient on ne peut plus dense, il faut redoubler d’attention après avoir été habitué à ne pas croiser grand monde, mais on rallie l’hôtel sans souci, avec une moyenne horaire plus que convenable. D’ailleurs, il faut tout de même l’avouer, en dehors des «communes» où nous respections le 40 km/h, nous avons constamment roulé au-dessus des limitations : 60 au lieu de 40 ou 50 sur les départementales, 80 au lieu de 60 sur les nationales. Mais cela ne nous a pas empêchés de nous faire doubler plus d’une fois, y compris par des camions et y compris par la gauche via la voie pour les véhicules lents : pas trop de scrupules donc à avoir mis moitié moins de temps que ce qu’il aurait fallu pour faire le trajet.

L’hôtel est de type occidental, façon Sheraton, mais le petit plus : le fauteuil de massage dans la chambre… super complet, super efficace, super douloureux là où il y en avait le plus besoin 🙂

Nous finissons la journée par du lèche-vitrines et repérage de restaus : un passage par le depâto Daimaru, puis par le Bic Camera (un Darty + FNAC + BHV puissance 10) et notamment les rayons photo et montres. Des choses très intéressantes malgré le ¥ pas favorable du tout, mais en photo je n’ai besoin de rien (j’attends la sortie du 560 Pentax… mon précieux !) et en montres je n’accroche pas avec la gamme 2012 Citizen, ni Seiko (je veux une montre à affichage analogique, solaire, éventuellement radio-pilotée, avec autant que possible un verre saphir car inrayable, mais surtout un fond clair : mission impossible pour le moment, à une ou deux exceptions près mais à des prix…)

Dîner dans une échoppe à curry : une carte originale, et on est rarement déçus par ces échoppes de galerie marchande. Trop bon.

Programme du lendemain : rendre la voiture, après le plein et un bon lavage, puis déambuler dans la ville pour rejoindre la Factory.


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