Le jeudi : c’est Whisky !
Le whisky japonais, s’il existe commercialement parlant depuis bientôt 100 ans, n’est connu que depuis peu au delà du cercle des amateurs ou connaisseurs.
Le plus connu d’entre eux est le Yamazaki, dont la distillerie est la première fondée au Japon et se trouve justement à Oyamazaki (bon en fait Shimamoto, mais on ne va pas finasser : historiquement parlant le site s’appelle Yamazaki et est réputé depuis bien avant le whisky pour ses eaux pures, issues de trois rivières).
On peut visiter cette distillerie gratuitement et goûter deux productions de la maison Suntory : le Yamazaki, évidemment, ainsi que le Hakushu (plus récent – 1973 – et dont la production différente donne justement un whisky… différent).
N’étant pas amateur de whisky, mais plutôt versé dans le sake qui n’est pas distillé mais fermenté, il était intéressant de voir de plus près comment la distillation et surtout finalement le vieillissement fonctionnent.
Au passage, depuis le début du séjour il nous a été impossible de trouver du Yamazaki d’au-moins 12 ans.
La visite est assez courte, mais intéressante, et il y a une superbe « bibliothèque » de whiskies du monde entier, de même qu’un bar superbement fourni.
Nous misions beaucoup sur la boutique… chou blanc : pas de whisky d’au-moins 12 ans d’âge… « sold out! » nous dira-t-on.
Après la distillerie, nous allons visiter la villa du fondateur de la brasserie Asahi, sur les hauteurs de la ville : Mymy en parlera mieux que moi.
Retour pas trop tard en ville via un tchou-tchou des plus sympathiques et qui nous laisse justement à côté de 2 grands magasins : une occasion uniquement d’aller voir s’ils ont du Yamazaki d’au-moins 12 ans… chou blanc ! « sold out! ».
Bon là, il ne faut pas être un grand connaisseur des Japonais pour comprendre que c’est une façon polie de nous dire qu’ils ne nous en vendront pas… Explosion des ventes dûe au calendrier chargé : sakura, golden week ? « Refus de vente » dû à la multiplication des touristes ? Ménagement des importateurs en évitant de les court-circuiter par la vente aux touristes ?
En demandant à Nikki, notre contact à Kyoto, nous avons confirmation que depuis les lauriers internationaux reçus l’an dernier, il est impossible d’en trouver.
Nous verrons ce qu’il en est à l’aéroport avant de repartir, mais il semble que pour quelques temps il faille se refocaliser sur la production de chez Nikka 🙂
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