Jour 12 : quartier lointain

Mercredi 13 : limite sud ouest de Tokyo.

Le périple commence par un pèlerinage vers le temple de Sengakuji, où se trouvent les tombes des 47 ronins.
C’est l’occasion de rappeler, à l’approche de la sortie de ce qui semble être une nouvelle catastrophe hollywoodienne, que les 47 ronins sont une histoire vraie, sans ficelle ni boule de feu.
Le temple est bien caché, d’un paisible presque surréaliste : d’un côté deux ou trois employés qui viennent y fumer le temps d’une pause, de l’autre des personnes âgées qui viennent déposer de l’encens sur les tombes.
A voir :

 

Nous passons ensuite par le quartier d’affaires de Shinagawa, qui ressemble à la Défense, en plus arboré : nous y déjeunons justement dans un restaurant où se pressent des hommes d’affaires.

Shinagawa est également une gare très importante : nous y changeons de train pour passer d’une des lignes les plus empruntées du monde (Yamanote) à une ligne tranquille de banlieue, de l’affichage bilingue au pur japonais.

Changement à nouveau, mais cette fois avec correspondance à pieds à travers un quartier résidentiel, où nous croisons un monsieur qui nous souhaite la bienvenue au Japon (日本へようこそ : Nihon e yōkoso).

Nouveau train, dans une toute petite gare de banlieue en hauteur, pour finalement descendre à notre destination : Jiyugaoka.
C’est un quartier très calme et résidentiel, avec de belles maisons, et qui fait l’envie des jeunes.
Nous passons alors dans le quartier de Den en chofu, considéré comme le Neuilly sur Seine de Tokyo et à raison : maisons immenses, maisons d’architectes, et voitures hors de prix, notamment une maison devant laquelle sont garées deux Lexus 600 en version limousine (soit au minimum 300k€ de voiture).
Nous y trouvons aussi une église, un KFC (cherchez l’erreur) et surtout aucune supérette de quartier, élément révélateur du niveau de vie moyen.

La ballade continue vers le Sud, pour rejoindre la rivière Tama, dont nous longeons la rive sur une belle distance et assistons à la vie de quartier avec les promeneurs de chiens, les clubs de sport (baseball, football, tennis) en plein entrainement.
La nuit est déjà bien tombée (il fait nuit vers 17h en ce moment) quand nous quittons la rive pour traverser à nouveau un quartier très résidentiel, même si plus classe moyenne, et rejoindre une gare typiquement intégrée à un complexe commercial et business.

Retour vers la maison, arrêt courses du soir habituels, mais cette fois dans une supérette qui vient d’ouvrir et dont le personnel déborde d’enthousiasme : beaucoup de monde, mais ambiance très sympathique.

Demain jeudi 14 : à voir, probablement le jardin Koishikawa Korakuen.


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