Jour 3 : 文化の日

Lundi 4 est un jour férié : le 3 novembre est le jour dit « de la culture » et comme il tombe un dimanche cette année, c’est le lundi que le jour férié est appliqué.

Statistiquement c’est un jour où il ne pleut pas à Tōkyō : raté 🙂
Mais pas de quoi nous arrêter non plus, d’autant moins que nous n’avons prévu qu’une ballade dans le quartier et un petit tour dans quelques magasins, avant la première lessive – la machine à laver s’est modernisée – et se reposer en vue des 4 prochains jours plutôt intenses.

Le soir nous recevons la visite d’un copain, également en voyage au Japon et de retour du Fuji san : échange de popotes et recherche d’un endroit pour dîner.
Mon côté pas très urbain me fait nous faire prendre à gauche, pour un petit tour dans la partie Nord du quartier, populaire et résidentielle, où nous avions trouvé par le passé de chouettes bouiboui du cru.
Notre première tentative se solde par un échec, le vide intégral du restau nous faisant penser qu’il est trop tard, mais la seconde se révèle fructueuse : une version moderne de l’izakaya (居酒屋) et donc en quelque sorte le bistrot de quartier à la Japonaise, sans aucune prétention que d’accueillir les habitués, où la sympathie et l’anglais du patron rejoignent notre japonais et notre appétit.
En attendant, bouiboui certes, mais son sake et sa bière se boivent tout seul, et ses gyōza (餃子) sont délicieux.

Après le repas, nous déambulons dans le quartier à la recherche de l’artère principale, mais sans succès… nous demandons dans un commerce et pas mieux… Nous tombons sur une gare de la bonne ligne de l’équivalent du RER : impeccable pour notre copain qui repart vers Shinjuku, et impeccable pour nous parce que nous n’avons plus qu’à la longer pour retrouver notre chemin.
Petite halte au supermarché sur le trajet.

Demain : inversion des deux prochains jours, du fait de la météo, pour aller à Kamakura.


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